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Voyage dans le temps sur la planète Football

5 décembre 2014

Journaliste sportif ? C'est si simple...

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14 janvier 2012

Sarkozy à travers les âges...

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11 janvier 2012

Quand les pros du foot s'improvisent journalistes...

 

Bonsoir et bienvenue à Londres, dans le mythique stade de Burkfield pour la finale de la Glory Cup qui va voir s‘opposer les Greens aux Roses, dans une ambiance de folie ! Nous sommes à quelques minutes du coup d’envoi de ce match que je vais avoir le plaisir de commenter aux côtés d’un petit nouveau, non pas dans le football, mais dans le journalisme, j’ai nommé Monsieur Jacques Santini et son accent chantant !

C’est gentil Hector…


Moi, c’est Roger !

 

Oh, mille excuses, Roger !

 

Pas de problème, Jacques !

 

Michel, appelle-moi Jacquot, pas de chichi entre nous !

 

D’accord, mais moi, c’est Roger…

 

Ah, pas facile à retenir, ce prénom… Ro-ger… ça ne doit pas être français… ça sonne exotique… Ro-jir ! Ro-djeur ! Ro-jeung…


Roger !

 

Oui, Ro-ger ! Ro-ger... C’est bon, c’est gravé… Roger !

 

Ok, Jacquot… Nous saluons nos fidèles téléspectateurs avec qui nous allons suivre ce match ô combien important pour les Greens, comme pour les Roses, n’est-ce pas, Jacquot ?

 

Pardon ?

 

Qu’en pensez-vous ?

 

De quoi ?

 

Je disais « Bonjour » à nos millions de téléspectateurs avec qui…

 

Ah, oui ! Je pense que c’est très important de dire « Bonjour » aux gens, même si c’est démodé et ringard. Moi, je connais un type incroyable qui habite à moins de 100 mètres de chez moi…

 

Enfin, Jacquot…

 

Attend Maurice…

 

Moi, c‘est toujours Roger !

 

S‘cuse Roger, mais j’explique. Ce gars-là, jamais il ne dit « bonjour » à quiconque! Moi, j’m’en fous, je ne lui parle pas. Mais, met-toi à la place de ma femme : si elle se retrouve un jour juste derrière ce gugusse, à la caisse du Géant Casino, coincée entre deux caddies remplis à ras-bord, pendant que les caissières viennent juste de se mettre en grève. Cette situation peut s’avérer très gênante pour elle ! Heureusement, elle est plutôt Leclerc que Géant Casino…

 

Tout à fait, Jacquot… Mais revenons un peu au terrain. Le coup d’envoi vient d’être donné à l‘instant et… Jacquot ?

 

Oui, Roger, je confirme ; le coup d‘envoi vient effectivement d‘être donné. La preuve, le match est bel et bien commencé. Pour l’instant, le score est toujours de zéro à zéro. Malheureusement, force est de reconnaître - et ça, mon cher Roger, tu ne pourras pas dire le contraire -, que l’on s’ennuie fermement ici !

 

Mais enfin, Jacquot ! Le match vient à peine de commencer ! Un peu de patience et…

 

Oui, admettons, mais c’est quand même un très mauvais présage pour la suite du match ! Et ça commence mal pour les Greens qui concèdent une touche fort dommageable !

 

Jacquot, peut-être « regrettable », mais pas « dommageable »….

 

Mon p’tit Mohammed…

 

Moi, toujours Roger…

 

Ah, t‘es pas un garçon facile ! Tu as tellement de prénoms !

 

Un seul, Roger !

 

Bon admettons, Roger, puisque tu fais une fixette sur ce prénom ridicule… Donc, Ro-ger, tu me diras « ce n’est pas la fin du monde », mais je maintiens ce que j’ai dit ; c’est fort dommageable pour les Greens. Si le ballon n’était qu’à quelques centimètres des cages adverses, sans défenseurs, les Greens pourraient marquer un but qui pourrait se révéler très important, surtout si les Roses n’en marque aucun par la suite.

 

Merci Jacquot pour cette fine analyse. Le ballon est maintenant dans les pieds de Robinson qui se fait contrer… touche pour les Roses !

 

Oui, encore une touche pour les Roses ! C’est à se demander s’ils savent produire autres choses que des touches ! Moi, j’ai connu des équipes qui étaient exclusivement « corners » ou « coup francs directs ». Les Roses, eux, c’est « touche ».

 

Très « Touche » ?

 

Enfin, Roger ! Tu vois bien que les Roses passent plus de temps avec le ballon dans les mains qu’entre les pieds !

 

C’est exact, Jacquot, je n’avais jamais remarqué…

 

C’est très ennuyeux à regarder, mais c’est comme ça. A ce propos, j’ai l’un de mes gendres, Titi, que je salue au passage, « Coucou Titi ! Tu vas bien mon grand ? », qui a un faible pour la choucroute de Carcassonne, celle à base d‘endives et des fameux épinards du Mans… Mais, nous ne sommes pas là pour parler « astronomie » ! Donc, l’autre soir, Titi m’a posé la question suivante ; Jacques - il m’appelle par mon prénom -, si on marque directement en effectuant une touche, le but est-il accordé ?

 

Question ô combien intéressante sur laquelle, mon cher Jacquot, nous reviendrons un peu plus tard ! L’actualité du terrain, c’est cette nouvelle attaque des Greens qui pressent terriblement la défense des Roses… Ah, bonne sortie d’Edwards qui relance à la main sur… Ah ! Chers téléspectateurs, nous avons une visite «surprise», en la personne d’Aimé Jacquet ! Bonjour Aimé !

 

Oui, un rapide et petit gros bonjour à tout le monde !

 

Alors Aimé, ce début de rencontre où Robby Laughlin, l’avant-centre des Greens, se met particulièrement en évidence ?

 

Ce qui caractérise ce joueur, c’est sa percussion. C’est ça qu’il faut essayer un peu de bien comprendre ; la percussion ! Voyez, lui, il percute. Il percute à gauche, il percute à droite, il percute derrière lui, il…

 

En fait, il percute un peu partout, n'est-ce pas Aimé ?

 

Oui, c’est un petit peu tout à fait ça. Je sais de quoi je parle… Moi-même, quand j’étais petit, j’ai été longtemps percuté dans mon berceau. Mais maintenant, c’est fini, je suis grand !

 

Très bien, Aimé, c’est très bien… Et en ce qui concerne Robby Laughlin ?

 

C’est un joueur un tout petit peu très intéressant, avec une cervelle et une technique de poussin, certes, mais surtout doté d’un physique de percussionniste.

 

Percussionniste, êtes-vous sûr, Aimé ?

 

Oh, mille excuses ! « Percussionniste » ! N‘importe quoi ! La fatigue, peut-être... Bref, Je disais donc que ce percussionneur est très puissant. C’est comme dans tout, plus on est costaud, plus on est fort ! Et lui, avec sa percussion…

 

Eh bien, merci Aimé pour ce commentaire percutant. Ah, malheureusement, on me signale que vous êtes attendu sur une chaîne coucurrente, aussi nous ne vous retenons pas. Encore « merci » pour votre visite, au revoir Aimé !

 

Mais, j’ai tout mon temps !

 

Si, si, Aimé ! On vous attend !

 

Ah bon ? Ben,  alors… salut ! Allez, je m’dépêche un tout petit peu beaucoup…

 

Et maintenant, c‘est une belle action des Greens immédiatement enrayée par le jeune Jones que vous avez eu sous vos ordres me semble-t-il, n‘est-ce pas Jacquot ? Jacquot?

Comment ? Oh, excuse-moi, Roger, je m‘étais un peu assoupi… Oui, tu as tout à fait raison. Jones est un très gentil garçon qui aime faire la fête en boîte de nuit, mais qui adore avant tout une bonne partie endiablée de scrabble… Je vais t’étonner ; je n’ai jamais gagné une seule partie contre lui ! Ja-mais !

 

Jacquot, je vous interrompt : regardez cet enchainement de dribbles époustouflants ! Bien joué Jones, qui passe maintenant à Laughlin qui lui remet ! Quelle action extraordinaire ! La défense des Roses est mise à rude épreuve !

 

Bien vu, Mamadou !

 

Roger !

 

Mamadou ou Roger, peu importe ! Ces deux prénoms sont tellement vilains !

 

J’y tiens… Roger !

 

Ok, Roger ! Pour revenir au match, on sent bien que les Roses ne veulent pas encaisser de but ce soir…

 

Les Greens non plus, ne croyez-vous pas ?

 

Attention, mon petit Roger, attention ! Parfois, il faut savoir être sérieux dans la vie. On ne peut pas toujours vivre en short et avec des chaussures à crampons vissés tout en braillant des chansons paillardes ! Allons ! Il faut savoir s’adapter et être bien habillé, bien coiffé et toujours poli !

 

D’accord Jacquot, mais…

 

Mon p’tit Roger, apprend que dans ma vie de professionnel du football, j’ai été amené à beaucoup voyager, surtout en car. J’ai parcouru ainsi les douze continents, de la banquise au désert, des cités urbaines à la jungle !

 

Désolé Jacquot, mais je ne vois pas trop…

 

Dans ce type de périple, ce sont souvent les chauffeurs de car qui décident du trajet à suivre !

 

Jacquot, soyez franc ; qui sont ces chauffeur de car ?

 

Ce sont de vrais hommes balafrés, bourrus, parlant peu, parfois très poilus et portant la moustache. Roger, tous ces secrets que j’ai accumulé au fil de mes aventures, je te les confie !

 

Jacquot, embrassons-nous !

 

Pas de suite Roger…

 

Mais, pourquoi moi ?

 

Roçger, tu es grand maintenant. Tu as le droit de savoir. Par exemple, dans un match de foot, quand on encaisse un but, ça ne fait jamais plaisir !

 

Comment ça ?

 

Enfin, Roger, es-tu aveugle ? Aucune équipe n’attaque : elles jouent la sécurité, comprends-tu ? Elles sont frileuses, empêtrées dans leurs certitudes… Elles veulent préserver leur derrière !

 

Leurs arrières peut-être ?

 

Aussi ! Mais, Roger ! Inutile de tourner autour du pot ou d’utiliser des subterfuges ! Regarde, je me lève… Hop ! Me voici debout sur ma chaise ! Et maintenant, je le crie haut et fort : « quand on encaisse un but, ça ne fait jamais plaisir ! ».

 

Jacquot ! Je vous en prie, descendez ! Asseyez-vous ! La Sécurité vous fait signe de vous calmer !

 

Je dérange l’ordre établi, je le sais… Je gêne le pouvoir en place… J’ébranle le système économique mondial… Enfin, voilà qui est dit : quand on marque un but, très souvent, on est heureux ! Beaucoup moins quand on l’encaisse.

 

Excusez-moi de vous couper, Jacquot, mais voici Taylor qui déborde ! Il rentre dans la surface de… Oh ! Taylor vient d’être plaqué au sol par Gibson… l’arbitre désigne immédiatement le point de pénalty ! Une occasion en or pour les Greens d’ouvrir le score, n’est-ce pas Jacquot ?

 

C’est rigoureusement exact, d’autant que Hiles, le buteur des Greens - c’est la règle et il faut le rappeler -, n’aura devant lui aucun joueur adverse pour l‘empêcher d‘ouvrir le score, sauf le gardien de but.

 

Certes Jacquot, mais de nombreux téléspectateurs connaissent la règle du pénalty et…

 

Ah ! Ah ! C’est-ce que tu crois ? Roger, tu es totalement novice en football ! De plus, tu es naïf, jeune, sans expérience de la vie. Les femmes ne te remarquent pas, elles t’ignorent… Je suis désolé, mais pour le pénalty, c’est la règle, telle que définie à la page 4 du petit manuel du footballeur ! Tu peux vérifier si tu n’as pas confiance ! D’toute façon, y a jamais quelqu’un qui m’croit, alors…

 

Lines se prépare à tirer le pénalty… Notre réalisateur s’attarde dans les tribunes présidentielles où on peut reconnaître Albert, le célèbre défenseur international belge.

 

Tiens, c’est drôle ! Cette nuit, Albert et moi logions au même hôtel, dans des chambres situées pratiquement l’une à côté de l’autre. Enfin, la sienne était trois étages en-dessous, pratiquement à la verticale, à quelques dizaines de mètres près. Une histoire dingue ! J‘en rigole encore…

 

C’est complètement fou !

 

Attend la suite ! Ce matin, à la sortie de l’hôtel, je suis tombé sur Albert. Je veux dire, vraiment tombé… violemment… J’ai glissé sur le marbre. Dans ma chute, je me suis accroché à la veste d’Albert, que j’ai déchirée, puis à sa cravate avec laquelle j’ai failli l’étrangler… Enfin, plus de peur que de mal, je n’ai absolument rien eu ! Une fois relevé et remis de ses émotions, sans que je ne lui demande quoi que ce soit, il m’a rendu un sacré service. Albert n’a pas hésité à appeler pour moi, un taxi, alors que rien ne l‘obligeait à le faire ! Moi, je dis « chapeau » !

 

Nos amis les Belges…

 

Tout à fait, Roger ! Je profite d’être ici, en direct, pour remercier publiquement l‘ensemble du peuple belgiquois, notamment Albert, sa famille et spécialement Josette, sa grande et charmpante fille aux longs cheveux blonds et bouclés, que j‘ai déjà eu la chance de croiser à plusieurs reprises dans des vestiaires et à qui j‘adresse également un très, très chaleureux bonjour… Bonjour Josette ! Oui ? Pardon ? Comment ? Ah, on me précise dans mon casque que ce n’est pas Josette, mais Mauricette. Bref, sans Albert, je ne serai peut-être pas là ce soir !

 

C’eut été fort regrettable pour la qualité de cette retransmission et pour nos millions de téléspectateurs à qui je confirme qu’à l’instant, Lines vient de rater son pénalty en tirant une bonne vingtaine de mètres au-dessus de la barre transversale ! Pénalty manqué, mais transformation réussie !

 

Je te trouve dur, Henri…

 

Désolé, mais moi, c’est toujours Roger ! Prénom pas encore changé ! Mais je vais y penser…

 

D‘accord Roger ! Mais sache que le footballeur est aussi un être humain ! Il a un cœur ! Il éprouve des sentiments ! Parfois, il pleure le soir, caché sous son lit. Il exprime ainsi la sensibilité de l’artiste, poète à sept heures…

 

Pas avant sept heures ?

 

Non, avant , il dort…

C’est beau, Jacquot…

Je sais, Johnny !

Roger, Roger, Roger… Ah, désolé Jacquot, mais on me prévient d’un imminent problème technique - indépendant de notre volonté - qui contraint notre chère Direction à poursuivre la diffusion de ce match tout à fait normalement, mais avec des commentaires qui seront assurés depuis Paris, par notre valeureux…

<bip ! <bip ! <bip !

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  • Beau, riche et musclé, il est adulé sur les 5 continents ! On le regarde courir, dribbler, tacler, shooter, sauter, plonger, s’embrasser ou agoniser… Mais à quoi ressemblait son ancêtre, l'Homo-Footballus ? Découvrez les débuts du football !
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